Quantcast
Channel: Martech – AD-EXCHANGE.FR *
Viewing all 124 articles
Browse latest View live

RTB vidéo : le DSP américain TubeMogul main dans la main avec le français StickyXchange

0
0

2013-03-19_195240En fin d’année 2012, StickyXchange a lancé un ad-exchange vidéo européen. On y retrouve du contenu issu de plusieurs groupes médias. Aujourd’hui cet inventaire est disponible sur le DSP américain TubeMogul. Ce dernier assure l’intermédiation entre l’offre des éditeurs et la demande des annonceurs et agences. Ce partenariat facilite l’achat de RTB vidéo sur le marché français dominé par Youtube et Dailymotion. A noter que les éditeurs qui mettent leur inventaire sur StickyXchange ont la possibilité de définir un « floor », prix en dessous duquel ils refusent de commercialiser leur espace publicitaire.

 

2013-03-19_195313Pour TubeMogul, il s’agit une occasion rêvée pour se faire une place sur le marché hexagonal. « L’achat automatisé de publicités vidéo ouvre ainsi de nombreuses opportunités de campagnes branding sur des sites media et ce sur tous les écrans » souligne Brett Wilson, le CEO TubeMogul. « Nous sommes ravis de voir ce que les acteurs du marché français et européen réalisent avec la place de marché premium privée de StickyADStv ».  « Nous sommes ravis de ce partenariat qui offre à TubeMogul l’accès à notre place de marché vidéo premium privée. StickyXchange est la plus grande place de marché vidéo derrière Google/DoubleClick. La technologie d’achat automatisé de vidéo de TubeMogul va ainsi générer des revenus additionnels à nos éditeurs. Sur la base de cette réussite commune, nous élargissons en ce moment notre place de marché à d’autres pays » conclut Hervé Brunet, PDG de StickyADStv et StickyXchange.


2013-03-19_200547


Publicité vidéo : BrightRoll devant Google aux USA en mai selon ComScore

0
0

blog-video_advertisingDans le secteur de la publicité vidéo se joue un remake de David et Goliath avec dans les rôles principaux BrightRoll et Google. Les deux entreprises rivalisent pour obtenir la première position en termes de nombre de publicités vidéo. Surprise selon une étude de ComScore puisque c’est BrightRoll qui arrive le premier sur la ligne d’arrivée pour le mois de mai 2013. Sur les 15,8 milliards de spots de pubs vidéo qui ont été diffusés aux Etats-Unis, BrightRoll arrive en tête avec 2,624 milliards contre 2,553 pour Google.

online_video_advertising_in-stream_formats_size485Déjà en octobre 2012, BrightRoll avait dépassé Google sur le volume. Ce marché est estimé à 8 Mds $ en 2016 par emarketer. A noter que ce marché reste morcelé. Ainsi LiveRail.com et Adapt-tv ont quand même diffusé plus de 2,1 milliards de spot et Hulu 1,7 milliard. Viennent ensuite Specific Media et TubeMogul avec respectivement 1,4 et 1,2 milliard d’impressions. Au total les Américains ont vu plus de 6 milliards de minutes de publicité vidéo sur les écrans d’ordinateurs ou de smartphones. Le site le plus populaire pour la diffusion de pub demeure Youtube avec plus de 154 millions de visiteurs uniques au mois de mai. Viennent ensuite, Facebook (60 millions), AOL (53 millions), Vevo (52 millions) et MSN (46 millions).

Enfin, toujours selon ComScore, 84% des internautes américains ont vu des vidéos en ligne et 53% des Américains ont vu une publicité vidéo sur internet au mois de mai dernier avec en moyenne 96 spots durant le mois.

AM

Top U.S. Online Video Ad Properties Ranked by Video Ads* Viewed
May 2013
Total U.S. – Home and Work Locations
Ad Videos Only (Content Videos Not Included)
Source: comScore Video Metrix
Property Video Ads (000) Total Ad Minutes (MM) Frequency (Ads per Viewer) % Reach Total U.S. Population
Total Internet : Total Audience  15,844,581 6,042 96.5 53.1
BrightRoll Platform** 2,624,509 1,340 16.2 52.5
Google Sites 2,553,208 233 23.7 34.9
LiveRail.com† 2,128,167 742 23.9 28.9
Adap.tv† 2,098,981 1,000 15.8 43.1
Hulu 1,666,610 653 71.3 7.6
Specific Media** 1,411,102 552 12.5 36.5
TubeMogul Video Ad Platform† 1,225,897 349 13.5 29.4
Tremor Video** 882,522 459 11.6 24.5
Videology† 632,899 262 8.1 25.1
AOL, Inc. 630,551 296 12.1 16.9

*Video ads include streaming-video advertising only and do not include other types of video monetization, such as overlays, branded players, matching banner ads, etc.
**Indicates video ad network
†Indicates video ad exchange/DSP/SSP

Source : Comscore

Microsoft Exchange veut être plus transparent tout en protégeant les ventes directes

0
0

1258.MAX_Transparency_214.png-550x0Microsoft souhaite augmenter la transparence de ses inventaires vendus sur sa place de marché en RTB, Microsoft Advertising Exchange, tout en contrôlant davantage l’accès aux données de ses utilisateurs. Si l’entreprise met en place ce qu’elle annonce, les marketeurs et trading desks sauront plus au sujet de l’impression qu’ils enchérissent, parce qu’une partie de l’url ne sera plus cachée, comme, par exemple, le nom de domaine de premier niveau et de certains sous-domaines. Désormais, les acheteurs pourront savoir ainsi, entre autres, si l’impression qui les intéresse se trouve sur MSN Royaume-Uni, MSN Etats-Unis ou bien Skype.

7220.Nokia_Ad.jpg-550x0La pratique des url cachées est monnaie courante sur les ad exchanges et ce n’est pas sûr que l’initiative de Microsoft soit suivie de très près par d’autres éditeurs.

Tout en annonçant plus de transparence pour sa place de marché en RTB, Microsoft affiche aussi plus de protection pour ses ventes directes. L’accès à des capacités améliorées de ciblage d’audience, possibles sur le desktop, comme des données sociodémographiques ou comportementales, ne se fera en revanche que dans les ventes programmatiques traitées en mode privé, selon la déclaration d’Esco Strong, directeur de publicité programmatique à Microsoft, relayée par adexchanger. « Dans les ad exchanges vous avez quantité d’offrants qui regarde les opportunités mais n’achète pas forcément votre impression. Nous avons un contrat social avec nos utilisateurs en ce qui concerne la manière dont nous exploitons leurs données et nous souhaitons que leurs données soient ciblées uniquement quand nous faisons partie de la transaction » a-t-il déclaré.

Aux Etats-Unis, selon emarketer, Microsoft apparaît en troisième place en termes de parts de marché des revenus avec la publicité digitale, que ce soit en bilan des années passées que ce soit en projection (de 5,7% pour 2014, en baisse), largement derrière Facebook (8,2% en 2014, en hausse) et Google (40,8% des parts de marché en 2014, selon les projections, en hausse par rapport à 2013). En termes globaux, il passe 4ème, derrière Yahoo!.

L.U.L.

Source : Microsoft Advertising

L’ad exchange vidéo de Microsoft met un pied en Europe

0
0

Microsoft advertisingLa place de marché vidéo de Microsoft  met un pied en Europe, avec l’annonce du lancement au Royaume-Uni d’une régie programmatique vidéo, Microsoft Vidéo Network. Aux Etats-Unis, elle atteint 100 millions d’utilisateurs par mois. Au Royaume-Uni, elle réunira l’inventaire de MSN et 350 éditeurs pour de la vidéo publicitaire en pré-roll.

MicrosoftMicrosoft Vidéo Network utilisera ses propres données avec l’apport de Nielsen, ComScore et les données des autres éditeurs pour essayer de proposer des analyses bien plus personnalisées sur les cibles aux annonceurs.

« L’achat programmatique des médias est encore à son enfance, mais pour les années à venir cela deviendra de plus en plus populaire. Les transactions manuelles ne pourront plus y faire face, puisque le nombre total d’impressions et de consommateurs continuera de croître », a déclaré le directeur général de Microsoft Advertising & Online au Royaume-Uni, Owen Sagness.

LUL

Comment Microsoft Advertising a-t-il pris le virage du programmatique ?

0
0

Microsoft-Advertising-Exchange_2-750x370Il n’y a pas de cela si longtemps, ils avaient donné l’impression de vouloir jouer eux aussi dans la cour des fournisseurs de solutions technologiques pour la publicité programmatique. En réalité, en matière de publicité programmatique, Microsoft semble désormais vouloir se concentrer sur l’offre de son propre inventaire aux partenaires annonceurs. C’est ce que l’on comprend des réponses données par le responsable de ventes directes et programmatiques James Colborn à Adexchanger.

En deux mots, l’inventaire disponible sur la place de marché de Microsoft est celui de ses propres sites, ce qui inclut msn.com, messenger, les différents sites de la marque, le moteur de recherche Bing, la messagerie Outlook et le logiciel de communication en ligne Skype, entre autres, sur desktop et mobile. Seul reste en-dehors du lot programmatique Xbox, et aucune prévision n’est donnée sur quand est-ce que cela va changer.

james_colborn09Dans ce cadre, Microsoft fait du programmatique ouvert ou bien privatif, mais semble également miser d’avantage sur du direct programmatique, ce qui veut  dire automatiser le processus de vente mais garder le principe d’une négociation fermée. Ce programmatique direct peut également inclure d’enrichir le ciblage avec les données et les algorithmes.

« Nous voulons nous assurer que ce que nous vendons en direct nous vendons également sur la place de marché. Mais si vous achetez du direct, vous êtes le premier avec une approche first look dans laquelle vous pouvez réserver les impressions avec une garantie », explique-t-il. Et cette garantie est celle d’une publicité servie.

La place de marché de Microsoft utilise la technologie Appnexus qui met l’inventaire à la portée des différentes plateformes DSP du marché. La place de marché ne propose pas de l’inventaire vidéo, car celui-ci est vendu intégralement en direct. Aucune autre place de marché ne vend de l’inventaire Microsoft.

Lire ici l’interview de James Colborn à adexchanger.

LUL

La Grande Interview : Erik-Marie Bion (Microsoft Advertising), le programmatique est au centre de la stratégie de Microsoft

0
0

Microsoft-Advertising-Exchange_2-750x370En matière de publicité programmatique, Microsoft semble désormais vouloir se concentrer sur l’offre de son propre inventaire aux partenaires annonceurs. L’inventaire disponible sur la place de marché de Microsoft est celui de ses propres sites, ce qui inclut msn.com, les différents sites de la marque, la messagerie Outlook et le logiciel de communication en ligne Skype, entre autres, sur desktop et mobile. Pour mieux connaître les stratégies de la régie de Microsoft en matière de publicité programmatique, nous interrogeons Erik-Marie Bion, directeur France de Microsoft Advertising.

Tout d’abord, quelle partie de votre inventaire est proposée en programmatique ?

TOUT sauf Xbox (à venir dans le futur). Les trading desks peuvent enchérir sur chacun de nos environnements en toute transparence : MSN, Skype, Outlook, Applications Windows 8, Applications Windows Phone.

Est-ce que cette partie s’agrandit ? Comment les choses ont-elles évolué pour vous sur ce mode de vente depuis vos débuts ? Racontez-nous d’ailleurs vos premiers pas dans le programmatique.

Le programmatique est au centre de la stratégie de MS depuis 2011 et son lancement en France. L’offre n’a eu de cesse de s’enrichir au fil du temps. La totalité des inventaires Microsoft hors Xbox est disponible sur les adexchanges. Le démarrage a eu lieu en Septembre 2011 avec MSN et les derniers arrivés, en septembre 2014, sont W8 et WPhone 8. Il s’agit d’une offre qui s’est toujours différenciée du marché autour de 5 piliers : la transparence, la qualité (environnements premium, un annonceur par écran), la visibilité, le reach et le multi-écrans (PC, Tablette, Mobile).

Par rapport à vos inventaires, ce qui passe en programmatique et ce qui reste du ressort de la régie, pouvez-vous nous dresser un portrait de la situation en ce début d’année 2015 en termes de volume d’inventaire, de type de format (IAB standards, rich media, mobile, vidéo) ainsi que de revenus générés (% programmatique/ vs. régie) ?

Microsoft_Erik-Marie BionNous suivons la même tendance que le marché français. Tous nos inventaires sont mis à disposition dans les adexchanges. Les formats sont IAB et disponibles en Expand pour la partie rich media. Nous couvrons tous les écrans avec nos inventaires. Nous travaillons sur de nouvelles opportunités en termes de formats (Large formats/Billboard).

Vous faites du programmatique ouvert ou bien privatif, mais vous semblez également miser d’avantage sur du direct programmatique, ce qui veut  dire automatiser le processus de vente mais garder le principe d’une négociation fermée. Pouvez-vous nous expliquer vos différentes stratégies en matière de monétisation automatisée ?

Nous travaillons sur des offres de programmatique direct destinées à des partenaires sélectionnés qui devraient arriver d’ici quelques mois. Pour le reste de notre offre, nous proposons la transparence de nos inventaires via un système d’enchères et des deals privés. Nous avons la capacité d’offrir des deals privés « Contextuels » (ciblage d’une ou plusieurs thématiques sur MSN) et des deals privés « First Look » (accès prioritaire sur les premières impressions).

Qu’a-t-il eu de marquant pour vous l’année 2014 dans l’univers programmatique ?

L’entrée d’Outlook dans notre inventaire et ses excellentes performances ainsi que le déploiement multi-écrans W8 et WPhone (avec une audience en forte croissance.

Quelles sont vos attentes et priorités en ce début 2015 ?

Nous souhaitons continuer le développement de notre offre programmatique, et notamment via le nouveau MSN et Outlook, environnement webmail qui connait de très bonnes performances. 2015 nous donnera aussi l’opportunité de développer notre adexchange in apps et mobile, nous travaillons sur des nouvelles opportunités en termes de format (Grand formats, Bilboard).

Les opérations spéciales, la vidéo

Quelle est  l’importance que vous accordez aux opérations dites spéciales, qui sortent du cadre du programmatique ? Quelle est la partie de votre inventaire qui selon vous ne peux pas passer en mode programmatique ?

Certains formats « Branding » restent du ressort du « réservé » tout comme les achats d’environnements en 100% PDV. L’achat de ciblage est également un élément majeur de notre offre que nous ne mettons pas à disposition du marché programmatique aujourd’hui.

Justement la vidéo n’est vendue que dans le cadre du direct. Est-ce que cela peut changer ?

Ce n’est pas prévu pour l’instant.

La data: pas besoin d’extension d’audience

Quel est d’après vous le rôle de la data désormais pour la monétisation de votre inventaire ?

La data est au cœur de la transformation de l’achat publicitaire digital. Aujourd’hui les datas Microsoft (socio-démographique avec le Microsoft ID comme comportemental (MSN, Bing…) sont utilisées par nos clients uniquement dans le cadre de campagnes achetées en réservé. Ce qui ne les empêche pas de les exploiter au-delà des environnements propres de Microsoft. En effet, nous sommes très souvent amenés à déployer nos campagnes ciblées sur des environnements tiers via des achats réalisés en programmatique.

Les annonceurs sont souvent déçus des résultats lorsqu’ils combinent média et data. D’après vous pourquoi ? Avez-vous des exemples de bonnes pratiques sur ce qu’il faut faire et aussi éviter?

Toutes les datas n’ont pas la même valeur. La croissance du programmatique s’est faite en utilisant des sources de data qui n’avaient pas forcément fait leurs preuves. Aujourd’hui, le marché a plus de recul et donc un regard plus critique et expert sur l’usage de la data, d’autant plus que les outils suivent : Nielsen OCR est une réponse, partielle certes mais salvatrice pour aider les annonceurs, agences et trading desks, afin d’y voir plus clair dans l’usage de la data et éviter le syndrome de la «berline allemande» (le syndrome de la berline allemande : un plan visant à optimiser les clics détourne l’annonceur de son véritable public qui ne clique pas, en diffusant massivement sur des cibles plus jeunes cliqueuses mais non acheteuses).Aujourd’hui, lorsque nous déployons des campagnes de ciblage âge/sexe, nous garantissons la livraison sur cible à nos annonceurs via OCR. Le Microsoft ID est aujourd’hui la meilleure data de ciblage âge/sexe, quel que soit le support de diffusion.

imille.microsoft_advertising.IAB08.01_On parle beaucoup d’extension d’audience. Dans quel contexte proposez-vous ce type de solution ? Pour quels résultats ?

Nous vendons de l’audience ciblée en direct via la régie. Nous avons 23,5 millions de logins Microsoft ID qui nous permettent de cibler les profils en socio-démo avec de très bons résultats OCR. Grâce à la puissance de notre réseau, nous n’avons pas besoin de faire de l’extension d’audience : nous ne ciblons que des profils identifiés et réels. D’ailleurs, étant donné que nous avons une très bonne qualité de data, nous proposons une offre OCR garanti. Nous proposons également du ciblage comportemental basé sur les recherches Bing et les consultations d’articles MSN et du ciblage enrichi avec la data offline d’Experian.

Pensez-vous que le first look soit une solution avantageuse pour l’éditeur ? Pourquoi ? Comment opérez-vous ?

Les deals first look permettent une meilleure monétisation d’une partie de l’inventaire grâce à des CPM adaptés, en revanche ces deals restent très limités (numerus clausus) afin de conserver une vraie priorité au Buyer (cf : si on multiplie les deal first look /Priorité, il n’y a plus de priorité).

Les défis du mobile

Proposez-vous du cross média ? Comment faites-vous pour relever le défi du ciblage ?

Nous proposons le cross media à nos clients et nous lançons en ce moment nos premières campagnes. Microsoft propose deux offres : un capping unifié à travers les écrans (mobile, tablette, PC et Télé avec Xbox) et un séquençage créatif multi-écrans qui permet à la marque de déployer son message en plusieurs temps à chaque internaute en fonction des écrans et des services qu’il utilise. C’est le Microsoft ID qui nous permet de faire la jonction entre les écrans et de déployer ces campagnes à travers les écrans.

Où en êtes-vous du mobile ? Les annonceurs sont-ils vraiment au rendez-vous ?

Le mobile s’insère naturellement dans les stratégies des annonceurs à partir du moment où le digital est unifié dans leurs plans. Nous proposons depuis 2014 notre inventaire Windows Phone sur Microsoft Adexchange, qui enregistre déjà de très belles performances en termes de CTR et s’inscrit dans une vrai logique de Multi-Screen sur Exchange.

Le mobile représente encore des défis ? Lesquels ?

Plusieurs défis s’imposent sur le mobile. Il s’agit d’une part d’harmoniser le mobile avec le reste du digital afin d’avoir une lecture précise de son apport et impact, et surtout, de rattraper le retard de la France sur le mobile. Le mobile, dont l’audience est en hausse, reste en effet un média à conquérir pour les annonceurs et ne doit plus être traité à part dans les campagnes. L’intégration du mobile dans l’adexchange de Microsoft constitue ainsi un atout clé pour offrir des expériences toujours plus innovantes, multi-écrans, et des nouvelles opportunités d’engagement aux annonceurs. C’est dans cette optique que nous avons annoncé en septembre dernier l’intégration de Windows et Windows phone dans le Microsoft Advertising Exchange.

 

Luciana Uchôa-Lefebvre et Pierre Berendes

Microsoft lance son concept de publicité native pour Bing

0
0

Bing_native adsAu lieu de seulement proposer l’affichage de liens sponsorisés en fonction d’un mot-clé lors d’une requête de recherche sur Bing, désormais Microsoft veut offrir aux annonceurs d’utiliser des displays selon un format compatible avec la page où il est affiché, pour le moment, aux Etats-Unis et sur msn.com et avec des critères supplémentaires de ciblage.

Bing_native ads 2Le ciblage des audiences se fait désormais à la fois selon les critères courants déjà utilisés dans le search classique (type de recherche réalisée, localisation, type d’appareil, moment de la journée, jour de la semaine et site remarketing) et de nouveaux critères que sont les données d’intention au-delà du search, comme :

- des informations pouvant exprimer des intentions de l’utilisateur en fonction de ce qu’il fait sur le web à un instant T, même en-dehors des moteurs de recherche ;

- les intérêts de ce même utilisateur exprimés à travers des recherches qu’il a réalisées dans le passé ;

- des actions de l’utilisateur en ligne, y compris au sein du site de l’annonceur.

Ces formats dits natifs sont pour le moment testés aux Etats-Unis « et seront plus largement disponibles aux annonceurs de Bing et sur d’autres marchés plus tard cette année », selon Microsoft (lire ici).

 

LUL

Aol intègre de nouveaux formats publicitaires à l’inventaire de Microsoft

0
0

Aol_format_open

De nouveaux formats publicitaires commencent à être proposés pour l’inventaire de Microsoft, sous influence d’Aol, y compris en France. Dans un premier temps cela concerne seulement l’inventaire de msn.com.

Aol_format_msnIl s’agit des cinq formats interactifs et à fort impact – comme le Halo, Devil, Billboard atc. – mis au point par Aol pour fonctionner de manière optimale sur environnement mobile et dans le cadre de méthodes de vente et d’achat programmatiques. De formats de type vidéo interactive seront également  proposés d’ici la fin du trimestre, informe Aol.

Ceci est une conséquence directe du partenariat établi entre les deux entreprises l’année dernière, qui prévoit entre autres que Aol assure désormais (et depuis le 1er décembre dernier) la gestion et la vente des inventaires de Microsoft sur le display, la vidéo et le mobile dans neuf marchés clés, dont la France.

De nouveaux formats seront proposés également pour d’autres propriétés de Microsoft à l’avenir, dont X-box, d’après les déclarations du directeur senior de produits premium à Aol, Gianluca Milano, à adexchanger.

Jusqu’à présent l’inventaire de msn.com était majoritairement vendu en direct, celui de X-box serait même absent des places de marché. L’arrivée d’Aol va sans doute renforcer la présence de Microsoft sur les places de marché programmatiques.

 

 

(Images : Aol.)


La renaissance du OOH traditionnel

0
0

Voyage

D’après AdExchanger, les annonceurs commenceraient à utiliser la data d’exposition offline pour retargeter les consommateurs sur internet et ce via un marketing plutôt « old school ».

Spécialisée dans le car-wrapping, la start-up Wrapify qui rémunèrent les automobilistes pour habiller leurs véhicules de publicités a notamment lancé un outil permettant aux annonceurs d’étendre leurs impressions OOH sur internet.

Grâce à un partenariat avec OOH Mira, société d’analyse OOH, la start-up est en mesure de capturer, sur un laps de temps et dans une zone donnés, l’ensemble des device IDs des appareils situés à proximité des véhicules habillés qui seront ensuite associés aux cookies par Barometric dans une démarche d’attribution. Ceci permet ainsi aux annonceurs de créer des segments online de consommateurs exposés aux publicités des véhicules habillés.

Si ce n’est pas encore une science totalement exacte (une part des devices ID appartient à des personnes qui n’ont pas réellement vu les publicités), ces données offline offrent de nouvelles perspectives de reciblage qui pourraient sans aucun doute profiter, entre autres, au travel marketing qui nécessite jusqu’à 16 points de contacts différents pour déclencher la décision d’achat.

Stéphanie Silo d’après AdExchanger

L’article La renaissance du OOH traditionnel est apparu en premier sur AD-EXCHANGE.FR *.

La voix, futur outil de recherche omniprésent

0
0

Audio programmatique.

La voix, futur outil de recherche omniprésent

Les technologies vocales semblent désormais bel et bien ancrées dans nos nouvelles habitudes et parties pour y rester.

Selon Mintel, 62% des Britanniques ont déjà utilisé des appareils à commande vocale pour écouter de la musique, faire des recherches, consulter l’actualité et réaliser un achat. Et Selon comScore, d’ici 2020, 50% de toutes les recherches seront des recherches vocales.

Les assistants vocaux tels que Siri, Cortana, Alexa, Echo et Google Home s’intégreront bientôt davantage dans notre vie quotidienne. Prochainement, Google et Amazon devraient notamment atteindre un large public en lançant des assistants vocaux dans les voitures.

Les annonceurs peuvent ainsi envisager de faire interagir les conducteurs par le biais de ces canaux après avoir entendu ou vu une publicité. Par exemple : télécharger instantanément un nouvel album après avoir entendu un morceau ou ajouter des produits à une liste de course après avoir été exposé à un panneau publicitaire au cours d’un trajet.

Avec un potentiel de 150 mots par minute contre 40 mots pour la frappe sur un appareil dans un contexte où les individus recherchent toujours plus de rapidité, la voix qui peut considérablement transformer les habitudes de recherche a en effet de beaux jours devant elle.

Stéphanie Silo d’après ExchangeWire

L’article La voix, futur outil de recherche omniprésent est apparu en premier sur AD-EXCHANGE.FR *.

Data : « Il faut que ce soit gagnant pour Auchan, pour l’annonceur et pour le consommateur » (interview)

0
0

Retail et digital.

L’offre de segments de données issues des cartes de fidélités et des tickets de caisse apparaît comme une nouvelle et puissante source de revenus pour les acteurs de la grande distribution. Les annonceurs sont à l’affût des données pouvant enseigner avec précision les comportements et habitudes d’achat des consommateurs. Les technologies ayant évolué, ce type de données devient tendance. Le groupe Auchan a récemment lancé son offre de segments de données basés sur l’historique de transactions enregistrées au sein des cartes de fidélité dans ses 641 points de vente en France, proposée avec l’aide de la solution de l’onboardeur Temelio, qui digitalise les informations et les segmente sur la base de 1 500 critères de ciblage pour les annonceurs. Nous interrogeons Michael Cru, responsable de connaissance client à la direction marketing clients et data d’Auchan Retail France, et Olivier Letuppe, chef de projet web et partenariats à Imédiacenter, régie intégrée d’Auchan Retail France et d’Immochan France.

Les retailers deviennent des acteurs de l’écosystème de la publicité personnalisée en ligne. Vous avez lancé récemment avec Temelio une offre de segments de donnés à l’attention des annonceurs. Pouvez-vous nous préciser en quoi consiste cette offre ?

Commerce_retailM.C. À partir des données de consommation, nous sommes en mesure de créer des segments d’audience pour des secteurs spécifiques de l’industrie, afin de leur permettre d’exposer des offres publicitaires sur l’ensemble des réseaux média existants, et aussi sur nos propres réseau, à savoir auchan.fr et Auchan Drive. Pour nous, le fait de créer des cibles de consommateurs et de monétiser leur usage est une démarche tout à fait naturelle.

En effet lorsque l’on dispose de cartes de fidélité de la grande distribution, on reçoit déjà des offres personnalisées dans sa boîte aux lettres physique ou numérique. La différence avec ce type de données que vous injectez dans le marché est qu’elle sera activée pour la publicité personnalisée en ligne, c’est cela ?

M.C. C’est exactement la même chose que les bons de réduction que vous pouvez recevoir en sortie de caisse ou par courrier, mais cette fois-ci sur les médias digitaux. C’est exactement la même démarche ultra ciblée. Cela nous permet de suivre ces populations pour connaître leur consommation avant, pendant et après l’exposition à la campagne.

Est-ce que cette donnée sort de chez vous ?

M.C. Cette donnée ne sort jamais de chez nous, elle est sanctuarisée chez Temelio : nous fournissons des segments d’audience à Temelio, qui les expose directement via AppNexus et d’autres systèmes, de façon à renvoyer l’internaute directement dans nos écosystèmes, toujours sous contrôle Auchan. Nous ne vendons pas de données, nous louons leur usage. Temelio agit en tant que tiers de confiance et prestataire, et non en tant que diffuseur de cookies vers d’autres annonceurs.

Pourquoi est-ce que vous avez décidé de vous lancer dans ce secteur de la data ? Toutes ces discussions sur la vie privée et la data des consommateurs ne vous ont-elles pas freiné ?

M.C.  Nous sommes totalement transparents au sujet de l’usage que nous faisons des données, en accord avec les législations en vigueur, y compris le Règlement général de protection de données (RGPD). À partir de son compte Auchan, le consommateur peut voir toutes les offres auxquelles il a droit mais aussi toutes les données qu’Auchan a collectées sur lui : il dispose ainsi d’une maîtrise totale des données (d’achat, de visites) dont Auchan dispose sur son compte. Tous les deals que nous montons avec Temelio et l’annonceur sont en  « triplie win » : il faut que ce soit gagnant pour Auchan, pour l’annonceur et pour le consommateur.

Mobile.Pouvez-vous nous donner un exemple ?

M.C. Prenons l’exemple de la mise en avant d’un nouveau produit qui peut être intéressant pour un consommateur, car il a déjà acheté ce type de produit, dans la même gamme. On peut dans ce cas lui proposer une offre de découverte spécifique, un échantillon ou un bon de réduction.

Un annonceur pourra-t-il venir me proposer des publicités de chocolat sur le web et donc savoir que je suis une grande consommatrice de chocolat ?

M.C. Non, l’annonceur ne le saura pas. Auchan le sait. Et Auchan peut effectivement exposer cette bannière au consommateur qui aime le chocolat et qui peut dont être intéressé par ce message pour que ce dernier puisse bénéficier de cette offre. Nous travaillons vraiment dans cette logique-là.

La data étant devenue la richesse du monde connecté et les données des retailers étant très valorisées par les annonceurs par leur caractère très déterministe, réel et indicateur de propensions d’achat, pensez-vous que cela va devenir une importante source de revenus pour vous ?

M.C. C’est un levier de revenus complémentaires en effet, qui vient compléter tout un arsenal de revenus existant, l’activité de retail restant bien entendu le principal. L’intérêt de ce levier est qu’il n’engendre que très peu de frais, la marge que l’on peut avoir est donc importante. Cette offre est naissante, nous la proposons déjà à différentes agences et annonceurs, c’est une nouvelle source de visibilité sur les médias. Nous allons désormais pouvoir cibler les bonnes personnes au bon moment avec la bonne offre et, en plus, prioriser ces expositions sur le produit qui peut intéresser le plus le consommateur. Il y a une logique de priorisation qui apporte beaucoup plus d’efficacité dans l’achat média.

Olivier Letuppe, Imédiacenter.
Olivier Letuppe, Imédiacenter.

O.L. C’est une offre complémentaire à l’arsenal que l’on propose déjà avec Imédiacenter, la régie du groupe, qui nous permet d’aller chercher en dehors de notre site d’autres sources de trafic vers l’enseigne. On est donc bien sur des clients de l’enseigne que l’on vient rechercher sur des sites externes. C’est donc une logique de fidélisation grâce à un produit efficient puisque l’on propose de cibler un client sur la base de son comportement d’achat. On touche donc précisément ce qu’il souhaite. Lorsqu’il il clique sur la publicité il revient vers le site d’Auchan, l’objectif est de le ramener vers l’écosystème Auchan, sur les inventaires de la régie (sites auchandrive et auchan.fr) pour favoriser l’achat de produits. Cela peut-être sur une page d’atterrissage customisée pour l’annonceur, cela peut inclure une proposition de valeur, comme un bon de réduction, qu’il pourra consommer dans l’environnement Auchan. Le clic-to-action va l’envoyer sur une url de boutique dédiée à l’annonceur avec l’ensemble des produits qui vont être mis en avant par l’annonceur et notre enseigne. Ainsi, en quelques clics il sera à même d’inclure dans son panier un produit qui l’intéresse, avec de surcroît une offre promotionnelle.

Est-ce que cette activation vous offrira en retour plus de connaissance client ?

M.C. Nous avons déjà de tels volumes de données que l’idée est plus de réussir à capter l’attention du consommateur là où il passe le plus de son temps. C’est ce que l’on appelle « l’espace de cerveau disponible ». Quand on lui remet des bons de réduction en sortie de caisse, il vient de faire ses courses, il va par conséquent en conserver certains pour un usage ultérieur. Là avec ce dispositif de bannière publicitaire l’idée est d’utiliser le média qu’il consomme au moment où cela peut l’intéresser.

O.L. C’est le principe de pousser le bon produit au bon moment à la bonne personne dans le cadre d’une démarche triple win  shopper, retailer et annonceur .

Concrètement Il sera donc exposé à une bannière en rapport avec ses dernières courses au moment où il est en train de consulter son portable ?

O.L. Ce sera contextualisé soit sur la base de son historique d’achat, soit de sa navigation ou encore en fonction de données externes comme la météo ou une appétence particulière à une catégorie de produits. Sur le site Auchan Drive, par exemple, nous sommes capables de contextualiser la navigation d’un consommateur qui va se loguer sur le site. Dans ce cas, à certains moments dans son parcours de courses, on peut lui pousser une bannière pour une marque soit en lien avec la catégorie de produits où il se trouve dans sa navigation à ce moment-là soit en tenant compte de plusieurs catégories. Pour ce qui est de la contextualisation de l’historique d’achat, on sait que ce client qui est anonymisé achète ce type de produit ou a une appétence pour telle catégorie de produits. Dans ce cas on peut lui afficher un display ou une offre précise.

Par conséquent, le fait de pouvoir injecter ces données au-delà de vos propres sites sur les ad exchanges ouvre cette logique à d’autres sites que ceux d’Auchan.

O.L. Effectivement, il y a quelques années nous suivions une logique d’exposition de masse, puis nous sommes passés progressivement à une visibilité plus ciblée et personnalisée – aujourd’hui sur notre site nous avons déjà de très belles offres ; désormais nous agrandissons le terrain de jeu pour aller capter de l’audience sur des sites externes, pour les envoyer vers l’écosystème Auchan.

Propos recueillis par Luciana Uchôa-Lefebvre

L’article Data : « Il faut que ce soit gagnant pour Auchan, pour l’annonceur et pour le consommateur » (interview) est apparu en premier sur AD-EXCHANGE.FR *.

Le virage de S4M vers le drive-to-store (interview N. Rieul)

0
0

Paiement mobile. Online, offline.

Achat programmatique et RTB mobile first, social mobile, drive-to-store et plus récemment l’audio programmatique… la plateforme d’achat de campagnes publicitaires mobiles S4M, qui vient de lever 10 millions d’euros pour accélérer son développement, ne cesse d’innover et de se transformer.  Nous interrogeons Nicolas Rieul, directeur de marketing et de stratégie, pour faire le point.

Pouvez-vous nous expliquer les dernières annonces dévoilées cette année et le point commun entre elles ?

Nicolas Rieul, S4M.
Nicolas Rieul, S4M.

Depuis sa création en 2011 notre technologie a été pensée pour l’achat programmatique 100 % mobile. Dès le départ elle a donc pris en compte la spécificité du mobile telle que l’absence de cookie dans l’environnement applicatif. Ces spécificités passent également par des formats publicitaires propres à l’expérience utilisateur sur mobile – nous sortons ainsi régulièrement des formats créatifs propriétaires développés par nos équipes de designers mobiles –  et des partenariats avec des acteurs référents de l’écosystème programmatique. Nous avons notamment annoncé en mars dernier une intégration avec la place de marché programmatique audio Triton Digital®, permettant aux utilisateurs de notre plateforme Fusio by S4M de diffuser leur message publicitaire en programmatique audio à travers des milliers de plateformes de streaming musical et de podcasts. Ces innovations font partie intégrante de notre positionnement historique d’ad tech 100% mobile, visant à proposer à nos clients et à l’utilisateur final des expériences publicitaires sur mobile personnalisées, engageantes et non intrusives. Fin 2017, nous avons a décidé d’opérer un virage stratégique afin de nous spécialiser dans le drive-to-store. Un véritable enjeu pour les marques qui ne peuvent se passer du e-commerce mais voient encore 92 % des ventes quotidiennes en France se faire en magasins physiques. Face à ce constat nous avons donc développé et lancé officiellement à Mobile World Congress 2018 la nouvelle version de Fusio by S4M : une plateforme unifiée permettant de mesurer et d’optimiser en temps réel l’ensemble des indicateurs d’une campagne publicitaire, online comme offline.

Agissant un peu sur tous les fronts du mobile, S4M est à la fois un ad serveur, un retargeteur et une plateforme de mesure et de vérification des performances des campagnes publicitaires. Votre offre s’est sensiblement renforcée dans une logique de drive-to-store et de lien entre l’offline et l’online. Mais êtes-vous aussi une option pour le branding ?

Nous pensons justement qu’une plateforme de vente d’espaces média ne peut pas être juge et partie et s’automesurer ! Une même technologie ne peut pas mesurer à la fois les performances online et offline d’une même campagne. Fusio by S4M a donc été pensé et développé avec une volonté de transparence et d’impartialité : les indicateurs de performance offline sont mesurés par des mesureurs tiers, intégrés à la plateforme. Pour ce qui est du branding, en réalité tous les annonceurs poursuivent le même objectif : générer du trafic et des ventes, peu importe que ce soit sur leur site en ligne ou dans leurs points de vente physiques. Mais le sujet de l’automesure se pose aussi quand on parle de performances online. Car l’auto-évaluation des vendeurs par eux-mêmes créé une défiance côté annonceurs. La publicité digitale est d’ailleurs le seul marché où les vendeurs ont la possibilité de s’auto-évaluer : la télévision est mesurée par Mediamétrie, la presse par l’ACPM,… mais curieusement le digital échappe à toute certification de mesure. Chez S4M nous avons donc décidé de nous faire auditer et accréditer par le Media Rating Council, un organisme américain indépendant, dont le rôle est de garantir la validité et la fiabilité des indicateurs de mesure. Il assure ainsi que l’annonceur ne paye que pour des impressions visibles, des clics humains, de véritables visites, de vrais utilisateurs d’application, etc. En d’autres termes qu’il paie le prix juste.. Nous venons d’ailleurs d’annoncer notre seconde accréditation, qui nous permet de rester le seul acteur au monde accrédité sur l’ensemble du parcours du mobinaute, de l’impression jusqu’à la conversion in-app.

Seniors sur mobile.Quels sont les principaux moteurs de la publicité mobile aujourd’hui ?

La capacité à faire disparaitre la frontière entre on et offline reste incontestablement la principale force de la publicité mobile. Et si ça a longtemps été une promesse débattue durant des tables rondes, nous avons aujourd’hui des technologies qui permettent de le faire concrètement et en temps réel. Plus besoin d’attendre la fin d’une campagne pour recevoir un bilan expliquant son impact sur ses points de ventes. Il est désormais possible d’optimiser une campagne en temps réel en fonction des éditeurs, formats ou terminaux qui génèrent le plus de visites en magasins. De telles possibilités étaient inconcevables il y a encore deux ans et apportent de vraies opportunités de business pour les marques. Cela signifie pour un acteur spécialisé comme nous l’occasion de voir enfin basculer les budgets des retailers du on vers offline. Le potentiel est énorme, quand on sait que les médias traditionnels et privilégiés des retailers tels que l’affichage, les imprimés publicitaires ou encore la radio représentent 365 milliards d’investissements publicitaires pour les marques chaque année.

Et ses principaux freins ?

Comme pour tous les business models de la publicité en ligne, ce nouveau marché suppose d’identifier un standard de mesure commun et fiable. Car la simple mesure de visites en magasins est loin d’être significative, quand on sait que 70 % des français fréquentent un super/hypermarché chaque semaine. La question est donc de garantir que le trafic mesuré en magasin a été généré par la campagne et ne repose pas sur des clients qui seraient dans tous les cas venus dans votre magasin. Confondre « visite mesurée » et « visite incrémentale », c’est duper les annonceurs et fragiliser l’ensemble du marché. Soyons honnêtes, quand on obtient un coût à la visite de 5 € en concession automobile, c’est qu’on paie pour des clients organiques et non des visites incrémentales ! Des visites additionnelles en magasin et le potentiel de chiffre d’affaires qu’elles représentent ont un coût. Ce coût est bien entendu différent selon qu’on cherche à attirer des consommateurs en fast food pour acheter un sandwich ou en concession automobile pour tester un nouveau modèle. Un autre frein qui persiste encore selon moi est la complexité des outils de publicité mobile, tout particulièrement en programmatique. Il reste compliqué pour les trading desks et les marketeurs qui opèrent en programmatique mobile d’utiliser et de maîtriser différents outils technologiques pour cibler, paramétrer, mettre en ligne et mesurer leurs campagnes. Pourtant, rendre accessibles les technologies publicitaires et redonner le pouvoir aux décideurs marketing est le meilleur moyen de lutter contre un autre frein qui peine à disparaître : le manque de transparence.

Vitesse et performance.De Solutions for Mobile S4M est devenue Success for Mobile. L’entreprise a connu un développement fulgurant en France et à l’international. Où en êtes-vous aujourd’hui de vos priorités ?

Notre principal objectif est justement de lever ces freins pour porter ce marché à maturité et convaincre les marques qui investissent encore massivement dans les médias traditionnels de basculer vers la publicité en ligne. Pour ce faire nous venons avec une vraie proposition de valeur : des visites incrémentales, réellement générées par la publicité, mesurées en temps réel pour optimiser les investissements publicitaires au fil de la campagne. Par ailleurs, nous rencontrons de plus en plus des trading desks mais aussi des annonceurs qui se staffent et souhaitent prendre la main sur leur campagne. C’est pourquoi nous avons fait de Fusio by S4M une plateforme Saas. L’approche est donc totalement transparente : l’utilisateur se connecte à notre plateforme et gère en autonomie ses campagnes de génération de trafic en ligne comme en points de vente physiques. Nous avons notamment développé des algorithmes exclusifs de marchine learning, permettant de définir des zones de géociblage adaptées aux affinités des clients d’une marque et à leur distance à pied ou en voiture par rapport à ses points de vente. L’objectif final étant de faire enfin converger adtech et martech. C’est en cette vision que nous croyons, et l’accueil de cette nouvelle version de Fusio by S4M lors de sa présentation au dernier Mobile World Congress nous a prouvé que cette vision séduit les agences média et les annonceurs, en France comme à l’international.

Questions formulées par Luciana Uchôa-Lefebvre

L’article Le virage de S4M vers le drive-to-store (interview N. Rieul) est apparu en premier sur AD-EXCHANGE.FR *.

RGPD : Le mystère du ciblage de Facebook

0
0

Facebook user

Le RGPD arrive à grands pas. Tout comme les éditeurs, Facebook est aujourd’hui contraint de revoir les bases du ciblage de ses utilisateurs.

Parmi la pléthore de données utilisateurs dont Facebook dispose, on retrouve les informations sensibles appelées « catégories spéciales » relatives à l’éthnicité, aux appartenances religieuses, affiliations politiques ou à l’orientation sexuelle.
Les posts diffusés dans le fil d’actualité de Facebook ainsi que les profils utilisateurs incluant le plus souvent ces données ne pourront être traités à des fins de ciblage, à moins d’avoir obtenu un consentement explicite.

En outre, la plateforme est dans l’une des positions les plus difficiles vis-à-vis du RGPD car elle est à la fois data controller avec notamment des outils tels que Facebook Lead Ads qui permettent de collecter des informations sur les utilisateurs à partir d’annonces mobiles mais aussi processeur de données lorsqu’elle compare les données CRM d’un annonceur à sa base de données pour la création d’audiences personnalisées dans le cadre des campagnes ou encore responsable du traitement des données sur la partie Audience Network (régie). Sa responsabilité est donc engagée à plusieurs niveaux.

Pour contourner les risques, Facebook pourrait suivre Google en introduisant des services de publicité non personnalisées qui ne dépendent pas des données personnelles pour cibler ses segments d’audience.

En attendant, Facebook demande actuellement à ses utilisateurs de réviser le paramétrage qui définit le type d’utilisation de leurs données personnelles mais reste vague sur ses nouvelles méthodes de ciblage.

Stéphanie Silo d’après Digiday

L’article RGPD : Le mystère du ciblage de Facebook est apparu en premier sur AD-EXCHANGE.FR *.

Après le RGPD, la blockchain

0
0

Les annonceurs fondent aujourd’hui leurs espoirs dans la technologie blockchain qui pour le secteur représente un moyen de lutter efficacement contre la fraude, les problèmes de confidentialité rencontrés lors de la gestion des données et identités sans oublier le manque de transparence de l’écosystème programmatique. Les marques souhaitent notamment plus de transparence sur les frais et taxes auxquels ils sont soumis dans le cadre du programmatique.

Entre trading desks, DSP, fournisseurs de données, fournisseurs de technologies de ciblage ou d’adverification et adexchanges, les frais qui s’additionnent à travers la chaîne d’approvisionnement restent in fine opaques pour les marques.

D’après une étude mondiale réalisée par Warc, les annonceurs adeptes du programmatique ont dépensé un total de 35 Md$ en taxe ad tech en 2017.

Ceci ne représente pas moins de 55% des investissements en publicité programmatique.

etude eMarketer

Si pour l’industrie de la publicité digitale, 2018 rime avec RGPD, elle rimera donc aussi bientôt avec test & learn pour les annonceurs qui souhaitent exploiter cette technologie prometteuse.

Stéphanie Silo d’après eMarketer

L’article Après le RGPD, la blockchain est apparu en premier sur AD-EXCHANGE.FR *.

« Nous sommes devenus un accélérateur de business beaucoup plus qu’un partenaire média » (interview A. Marcombe, Média Figaro)

0
0

Audiences connectées

Ils ont commencé par développer progressivement toutes leurs capacités technologiques et humaines en monétisation pour se renforcer sur la data et aller jusqu’à proposer aux annonceurs un accompagnement fort dans la création de contenus des campagnes. Alexis Marcombe, directeur général de Média Figaro, la régie publicitaire du groupe Figaro, nous l’explique.

Depuis quelques années votre régie a adopté une politique d’internalisation de compétences techniques avec une logique forte de mise en compétition des différentes sources d’inventaires. Où vous en êtes aujourd’hui ?

Alexis Marcombe, Média Figaro
Alexis Marcombe, Média Figaro

Aujourd’hui, nous utilisons en effet uniquement des ressources internes dans une logique d’opérer nous-mêmes l’ensemble de la chaîne technologique. À chaque fois que cela s’avère nécessaire, nous développons nos propres technologies. Quel que soit le levier ou le device, nous souhaitons rester souverains sur l’ensemble de nos inventaires. Cela ne signifie pas que nous créons un univers fermé à la manière des GAFA, bien au contraire. Nous restons ouverts, nos clients peuvent tout venir mesurer, à cette fin nous avons intégrés différents outils de mesure (IAS, Alenty via Appnexus, etc.) et nous sommes ouverts à l’ensemble des mesureurs du marché. Nous commercialisons directement l’ensemble de nos espaces et nous connectons nous-mêmes les sources de demande du marché pour nous assurer de la parfaite optimisation des flux directs et programmatiques qui sont tous yieldés (gré à gré, Skyline, deal-id, open auction, Facebook Audience Network, Amazon, Google…).

Comment se passe précisément la commercialisation avec Skyline ?

Skyline fonctionne sur un système de header bidding qui, dans le cadre de notre partenariat avec Le Monde, nous a permis de devenir plus légitimes pour proposer au marché de communiquer en vidéo et en mobile, qui en France sont des leviers très trustés par deux ad networks. L’objectif est de proposer au marché une alternative à ces sociétés en offrant une qualité d’exposition élevée.

Par ailleurs il y a aussi Audience Square qui fusionne avec La Place Média pour donner naissance à Média Square. Comment se passe la relation avec cette place de marché ? Qu’est-ce qu’ils font avec ou pour vous ?

C’est une des sources de demande avec lesquelles nous travaillons et que nous mettons en compétition.

Aujourd’hui Média Figaro c’est quoi en termes d’audience et de data ?

Média Figaro c’est plus de 35 millions de visiteurs uniques, 300 millions de cookies dans notre DMP et 32 millions de profils en CRM dont 24 millions qui sont opt-in partenaire, nous sommes capables de traiter une grande diversité et volumétrie de données, ce qui nous permet d’atteindre les KPI de nos clients, de leur fournir des insights et de produire du contenu ad’hoc via 14Haussmann. Nous utilisons de plus en plus la data en amont de l’activation, pour déterminer les segments, le device, les contenus et les contextes qui seront les plus pertinents.

Ciblage d'audiencesDonnez-nous plus de détails sur ce volet en amont.

Nous investissons plus de 5M € par an depuis 2011 sur la data. Au-delà des outils, la première ressource de la data est la ressource humaine : nous avons plus de 25 personnes qui travaillent sur la partie technique dans ce département. L’ensemble de nos données ont été mappées et structurées dans notre data lake dans lequel nous sommes en capacité de traiter la data en temps réel et dans une vraie logique de big data. Ces développements nous permettent de proposer des  analyses très poussées sur les audiences et leurs comportements. Par exemple en fonction des produits achetés, nous pouvons enrichir la connaissance de nos annonceurs sur la consommation média, les centres d’intérêt, les profils types, les intentions d’achat… de leur clients. Cette connaissance nous permet de mieux comprendre comment nous adresser aux internautes afin de leur proposer des contenus en adéquation avec leurs attentes. Nous avons la chance au Figaro de disposer de la première rédaction privée de France ce qui nous permet de solliciter nos spécialistes pour nous assurer que l’angle éditorial retenu sera pertinent et permettra au contenu de vivre nativement de manière organique. Par ailleurs, nous n’écrirons pas et nous ne diffuserons pas de contenu produit pour un même sujet de la même manière en fonction des cibles auxquels ils s’adressent. Ensuite nous sommes en capacité d’amplifier ce contenu  grâce à Social&Stories ou notre Trading.figaro qui s’appuie sur la data la plus pertinente pour acheter au mieux du trafic pour le compte du client et tenir des KPI qui peuvent être plus ROIstes. Toutes nos actions viennent  réalimenter le modèle dans une logique de cercle vertueux en fil rouge, ce qui permet de proposer des programmes marketing très rentables pour nos clients. Nous sommes devenus un accélérateur de business beaucoup plus qu’un partenaire média. C’est cela le changement le plus important que nous avons opéré ces dernières années, et c’est dans cet esprit que nous avons lancé 14 Haussmann, dirigé par Benjamin Lassale, qui regroupe une équipe d’une cinquantaine de personnes.

Vous avez énormément évolué ces quatre dernières années. Qu’est-ce qui compte pour vous aujourd’hui ?

Le plus important pour nous aujourd’hui c’est de bien faire comprendre à nos clients la proposition de valeur globale que nous sommes en capacité de leur offrir. Notre offre est devenue très dense dans sa globalité et ce n’est pas toujours évident de trouver des interlocuteurs, notamment chez les différents intermédiaires, à même d’appréhender notre modèle. Pour autant nous continuons d’avoir besoin d’intermédiaires ne serait-ce que pour que nos clients puissent disposer de tiers de confiance qui confirment bien que ce que nous faisons fonctionne.

Propos recueillis par Luciana Uchôa-Lefebvre

 

L’article « Nous sommes devenus un accélérateur de business beaucoup plus qu’un partenaire média » (interview A. Marcombe, Média Figaro) est apparu en premier sur AD-EXCHANGE.FR *.


Non, l’affichage traditionnel n’est pas mort

0
0

audiences

Certes, nous vivons aujourd’hui dans un monde hyper connecté et les annonceurs suivent les nouvelles habitudes du grand public en diffusant leurs messages sur tous les écrans. Néanmoins, les médias traditionnels ne sont pas devenus si has been qu’il y paraît ; ils sont bel et bien des moyens complémentaires de faire de la publicité.

Netflix qui a attiré un total de 117,6 millions d’abonnés à fin 2017 a notamment misé sur des formats OOH impactants pour accroître son nombre d’abonnés. Le géant du streaming a manifestement bien évalué le potentiel de l’affichage dans les lieux publics pour trouver l’équilibre entre la création de la notoriété de la marque à long terme et l’activation des ventes à court terme.

Les publicités OOH d’ampleur ont l’avantage de susciter une action immédiate des prospects sur les appareils connectés. D’après, une étude réalisée par KBH On-Train Media, 94 % des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête ont remarqué une publicité OOH durant leur trajet en train et 33% ont directement effectué un achat. De plus, 39% ont ensuite parlé à quelqu’un des services promus tandis que 56 % ont cherché à en savoir plus.

Ceci confirme bien l’importance des médias traditionnels au sein des stratégies de marketing et de communication. Ils permettent en effet de favoriser une croissance durable des entreprises et d’assurer une présence dans le monde « réel », en complément des canaux online qui exposent parfois les annonceurs aux risques de brand safety.

Stéphanie Silo d’après ExchangeWire

L’article Non, l’affichage traditionnel n’est pas mort est apparu en premier sur AD-EXCHANGE.FR *.

Sud Ouest : la blockchain pour mieux répondre au RGPD (interview)

0
0

Data_blockchain

Le groupe Sud Ouest aborde l’entrée en vigueur du Règlement général de protection de données (RGPD) équipé d’une blockchain qui sert à stocker les consentements de ses utilisateurs à l’égard de la collecte de leurs cookies. Nous cherchons à en savoir plus en interrogeant Guillaume Vasse, directeur du développement numérique et du marketing du groupe.

Pourquoi avoir choisi une blockchain pour stocker les consentements de vos lecteurs ?

Guillaume Vasse, Sud Ouest
Guillaume Vasse, Sud Ouest © David Thierry.

C’est un gage de confiance que nous offrons à nos lecteurs et à nos annonceurs. La blockchain nous sert à stocker une copie de notre base de consentements chiffrés (et de refus de consentements) recueillis. C’est un registre qui est infalsifiable, une manière pour nous de garantir une traçabilité maximale aux consentements et d’ajouter à ce processus une importante couche de confiance. C’est une garantie supplémentaire qui peut à terme valoriser notre inventaire. Nous la mettons en place avec inBlocks, société accompagnée par Théophraste, l’accélérateur du groupe Sud Ouest.

Faites-vous beaucoup usage de la data pour le ciblage des campagnes diffusées sur vos inventaires ?

L’essentiel des informations de la presse quotidienne régionale sont à caractère local et régional, notre inventaire est quasiment intégralement géo-contextualisé. La majorité de nos annonceurs viennent du print et ils abordent les inventaires numériques comme une extension de ce qu’ils font déjà sur le papier, leur logique reste par conséquent majoritairement géo-contextuelle. Le ciblage par la data est donc très nouveaux chez nous.

Lorsque vous parlez de ciblage par la data vous faites allusion aux données collectées par l’intermédiaire de cookies qui viennent former des segments d’audience pour une diffusion ciblée selon des critères de comportement de navigation, sociodémographiques etc., c’est cela ?

Oui, tout à fait, et bien que la majorité de nos annonceurs restent encore dans une logique géographique et contextuelle, nous sommes convaincus qu’à l’avenir le ciblage aura de plus en plus tendance à les croiser aux segments d’affinité, de profils intentionnistes et sociodémographiques.  C’est cette conviction qui nous a amené à prendre part à l’alliance Gravity dès son lancement.

Proposez-vous ces types de segments ?

Oui tout à fait. Nous pouvons opérer ce ciblage à la fois sur nos inventaires et sur des inventaires tiers, parce que nous avons également ouvert un trading desk. En nous servant de Turn, nous sommes en mesure de diffuser des campagnes sur tous types d’inventaires ayant recours à tout type de data.

Blockchain : C’est une garantie supplémentaire qui peut à terme valoriser notre inventaire.

Cela signifie que vous permettez à l’annonceur de cibler le lecteur de Sud Ouest chez vous mais aussi ailleurs sur le web.

Oui absolument, c’est ce que nous faisons.

D’où l’importance de bien gérer l’entrée en vigueur du RGPD…

Effectivement. Notre force réside dans le fait que même en cas de refus des cookies publicitaires, nous pouvons faire de la publicité contextualisée. Ceci étant, l’acceptation des cookies nous permet d’offrir un ciblage plus précis, y compris au sein de l’alliance Gravity, où nos données sont remontées. Dans ce contexte, le respect du RGPD est un élément clé pour nous.

Craignez-vous un impact négatif du RGPD sur votre stratégie de monétisation ?

Tout va dépendre de la réaction des utilisateurs. Est-ce que l’entrée en vigueur du règlement suscitera un sursaut de confiance de la part des lecteurs ou, au contraire, une réaction de peur de leur part de se faire tracer ? Personne ne peut le dire aujourd’hui. Nous souhaitons positiver cet événement et communiquer auprès de nos clients utilisateurs au sujet de notre engagement responsable. Et en ce sens notre obtention du label Digital Ad Trust illustre la démarche globale de conformité que nous mettons en place et qui compte beaucoup pour nous.

Quelle part de votre inventaire passe en programmatique ?

L’achat programmatique représente 15 % de nos revenus display. Il y a encore cinq ans, c’était un canal émergent. Le gré à gré reste en effet relativement fort sur le marché local. Ceci dit, le programmatique demeure important pour nous, c’est un sujet que nous suivons avec intérêt et détermination. Nous avons mis en place une stratégie de gestion de revenus en pilotant nos achats programmatiques, qui passent essentiellement par notre régie nationale 366, La Place Média et Google Adex. Nous sommes en train d’implémenter le header bidding via prebid.js, de façon à  affiner ce pilotage et à nous ouvrir à de nouvelles sources de revenus.

Vous disposez donc de ressources en interne pour intégrer toutes ces solutions.

Nous sommes dans une logique de « one stop shop ». La plupart de nos 7 000 annonceurs ne disposent pas d’agences avec une volumétrie suffisante pour opérer des achats en programmatique. Nous pouvons les aider, nous sommes Google Partners depuis quatre ans, nous pouvons leur proposer des campagnes Adwords, sur YouTube, etc.

Avec votre solution de header bidding dirigez-vous vers une logique de yield holistique de vos inventaires ?

Notre set-up a été construit historiquement suivant une logique de waterfall, et nous sommes aujourd’hui justement en train de réfléchir à mieux tirer parti des différentes demandes auxquelles nous sommes exposés.  Le header bidding servira à cela.

La publicité reste-t-elle votre source de revenus la plus importante ?

Oui, elle correspond aux trois quarts de nos revenus. Mais notre portefeuille d’abonnés numériques grandit et nous observons une évolution forte de nos revenus issus des abonnements.

Propos recueillis par Luciana Uchôa-Lefebvre

L’article Sud Ouest : la blockchain pour mieux répondre au RGPD (interview) est apparu en premier sur AD-EXCHANGE.FR *.

Editeurs : les forces et faiblesses d’une union comme Alliance Gravity face aux géants (interview F. Magalon, Alliance Gravity)

0
0

Alliance, union, consortium

Dans un contexte marché difficile, être compétitif face aux géants implique d’unir ses forces. La stratégie d’union, la capacité à atteindre de grosses volumétries, l’ADN médias premium des marques ou encore le label Digital Ad Trust font la force d’une alliance comme Gravity avec pour challenge de composer avec l’hétérogénéité des environnements des éditeurs membres. Fabien Magalon, Directeur Général d’Alliance Gravity nous explique dans quelle mesure l’alliance permet de faire face aux géants.

Qui sont les membres et quel est le rôle d’Alliance Gravity ?

Fabien Magalon, Alliance Gravity

Alliance Gravity est un rassemblement entre éditeurs français de différentes natures tel que les PagesJaunes de Solocal, des opérateurs télecom comme Orange et SFR, des sites e-commerce dont des marques du retail ou encore des marques médias.

L’ensemble des partenaires membres de l’alliance déposent toute ou partie de leurs données digitalisées (données navigationnelles, transactionnelles, CRM, Search) au sein de la plateforme Gravity dont le travail est de croiser l’ensemble de ces données pour donner naissance à une nouvelle data de ciblage beaucoup plus puissante et granulaire que celle que chacun des éditeurs est capable de construire individuellement. L’Alliance Gravity est supérieure à la somme des parties qui la compose.

Quelles sont les motivations des éditeurs à rejoindre une alliance comme Gravity ?

Le principal motif est lié au contexte marché à la fois difficile et d’une amplitude inouïe. Nous sommes dans un marché en pleine croissance, quasiment exclusivement tiré par deux acteurs. Or, si 80 % des investissements en publicité digitale reviennent à Google et Facebook, pour autant 80 % du temps passé par les utilisateurs ne se fait pas sur leurs plateformes, ce qui est anormal. La réussite de Google et Facebook repose sur une puissance instantanée importante, une granularité et diversité de data exceptionnelle sans oublier une plateforme singulière, facile d’accès et d’utilisation permettant d’accéder à leurs offres.

De notre côté, nous essayons de reproduire l’ensemble des facteurs clés de succès des deux géants pour atteindre la masse critique en termes de couverture, de reach, d’audience mais aussi en termes de puissance et nombre de segments. Pour ce faire, nous avons la certitude qu’il est nécessaire de se rassembler largement. La motivation des éditeurs à rejoindre Gravity est donc de participer à un collectif pour mutualiser un certain nombre d’actifs propriétaires et donner naissance à un nouvel actif qui soit compétitif avec ceux des géants transnationaux qui dominent actuellement le marché.

Quelles sont les forces et faiblesses de l’alliance ?

La force de Gravity réside dans la stratégie d’union et la capacité des éditeurs à atteindre des volumétries inédites. La deuxième force est dans le positionnement de Gravity et dans l’ADN même des marques avec lesquelles nous travaillons : un ADN média premium, valorisant et rassurant avec des contextes de diffusion éditorialisés et maîtrisés qui font la part belle à la « true-news » par opposition aux fakes news. La plupart des éditeurs (près de 60%) qui ont été labellisés par Digital Ad Trust sont d’ailleurs membres d’Alliance Gravity.

Le travail avec des environnements de diffusion hétérogènes sont en revanche notre challenge et à la différence de Google et Facebook, nous n’avons pas un login commun standardisé sur l’ensemble des éditeurs.

D’ailleurs, envisagez-vous de développer un environnement logué commun pour les éditeurs membres ?

C’est d’abord un sujet éditeur. L’initiative lancée par le GESTE pour la création d’un environnement logué commun est selon moi une excellente idée : la friction pour l’utilisateur est minimisée par l’agrégation des supports participant à cette initiative. Il y aura de nombreux bénéfices en termes de mesure et de reconnaissance des utilisateurs dans des environnements « multi-devices » : il y a potentiellement différents desktops au sein d’un même foyer tandis qu’au sein d’un même mobile, il y a un environnement applicatif, un environnement web mobile issu du navigateur de l’OS ou encore les « web views » (in-app browsers) au sein des applications comme Facebook.
La constitution d’un pont commun entre toutes ces interfaces de consultation de contenu permettrait aux éditeurs de réconcilier les utilisateurs avec tous ces environnements. Cela permettrait également d’établir une contractualisation avec l’éditeur en prévision de RGPD et e-privacy spécifiquement.

Avez-vous des craintes vis-à-vis de la nouvelle réglementation sur la protection des données (RGPD) ?

Bien que ce soit coûteux et complexe à implémenter, on voit le RGPD comme une opportunité. Il faut se souvenir que la précédente directive sur la protection des données date d’une époque où il n’y avait ni mobile, ni réseaux sociaux, ni retargeting, ni géociblage. Il était donc plus que nécessaire de la mettre à jour.

La RGPD va assainir le marché de certaines pratiques. Cela peut évidemment impacter les volumétries des données exploitables au travers d’un consentement plus libre et plus explicite. Cependant, cela va aussi améliorer la qualité des données exploitables. Par exemple, à une époque l’e-mailing était un vrai Far West. L’introduction de l’opt-in a considérablement diminué les volumes de bases mais en réalité, cela a créé des opt-ins véritables avec des intérêts avérés pour la réception d’emails personnalisés. Ce changement a été à l’origine de bases beaucoup plus qualitatives. Il est possible d’anticiper le même type de phénomène avec l’arrivée du RGPD et peut-être demain d’e-privacy.

Propos recueillis par Stéphanie Silo

L’article Editeurs : les forces et faiblesses d’une union comme Alliance Gravity face aux géants (interview F. Magalon, Alliance Gravity) est apparu en premier sur AD-EXCHANGE.FR *.

Le virage de NP6 à la suite de l’acquisition d’Ezakus (interview)

0
0

Beaucoup d’acteurs de l’écosystème de l’édition en ligne ont connu Ezakus, éditeur pionnier de plateformes de gestions de données (DMP) en France. L’entreprise, absorbée au sein de la société NP6 en 2016, a contribué à ce que cette dernière concrétise un important virage vers l’offre d’une DMP de type CRM (ou Customer Data Platform) avec activation marketing intégrée. Nous cherchons à comprendre l’évolution de NP6 en interrogeant son directeur général Jean-Sébastien Suze.

Après le rachat d’Ezakus, une DMP de type média pionnière qui s’est faite fortement connaître en France au tout début des ad exchanges et du programmatique, qu’en avez-vous fait ?

Jean-Sébastien Suze, NP6.
Jean-Sébastien Suze, NP6.

J.-S. S : NP6 avait dès 2013 amorcé une transformation pour intégrer de manière plus prégnante le traitement de la donnée dans sa plateforme de routage « MailPerformance ». Notre métier historique est l’emailing et nous sommes spécialistes de la relation client depuis plus de quinze ans.  L’acquisition d’Ezakus en 2016 nous a permis d’étendre plus rapidement encore notre spectre technologique en intégrant les personnels et les technologies big data maîtrisées par ce pionnier de la Data Management Platform (DMP). La fin de l’année 2016 puis 2017 ont permis l’intégration de ces nouveaux savoir-faire, compétences et technologies au sein d’une nouvelle offre : « NP6 Conversational Marketing ». Ainsi, issue de la fusion de la solution historique de routage de NP6 et de la DMP Ezakus, NP6 CM est une Customer Data Platform (CDP) modulaire qui couvre l’unification des données clients, l’optimisation de la connaissance client, le marketing automation ainsi que l’activation marketing. Nous avons également sur cette période transformé nos premiers cas basés sur notre nouveau modèle de services confirmant un changement de dimension de clients pour NP6 et une transformation de notre organisation.

Quelle est la proposition de valeur de NP6 aujourd’hui ?

J.-S. S : Aujourd’hui notre proposition de valeur est dans notre positionnement de partenaire qui accompagne ses clients dans l’accélération de leur transformation digitale. Ce positionnement « partenaire » se traduit pour nos clients par :  notre capacité à tenir nos engagements, la maîtrise technologique de nos solutions en tant qu’éditeur et notre périmètre fonctionnel – une CDP avec activation native (e-mail, sms, social media).

Vous êtes à la croisée des solutions de technologie pour le marketing et la publicité. Quel lien est-il possible d’établir entre l’ « ad tech » et la « martech » ? Et dans ce contexte peut-on considérer que vos solutions remplacent celles proposées par des grands groupes mondiaux comme Adobe ou Salesforce ?

J.-S. S : Oui, il s’agit en effet de nos principaux compétiteurs. Toutefois de grandes différences existent entre leur positionnement « d’acteur intégré » et le nôtre orienté « best of breed ». Les raisons sont multiples. Tout d’abord, nous constatons que les gros acteurs sont de moins en moins adaptés aux enjeux de transformation digitale des entreprises. Qu’ils proposent une solution intégrée ou une suite de solutions qui ne se parlent pas entre elles, elles se révèlent souvent peu agiles et longues à être déployées. Ces acteurs historiques ne sont plus adaptés à un monde où les transformations de la société n’ont jamais été aussi rapides, et où l’on privilégie le service en temps réel. Ensuite, adopter une approche modulaire ou test & learn telle que nous la proposons permet de mener une multitude d’actions rapides qui peuvent être traitées séparément. Les avantages sont une agilité certaine, une maîtrise des risques, une mise en œuvre rapide et une optimisation des coûts (via une facturation qui se rapproche des unités de consommation des annonceurs). Enfin, nous sommes convaincus que nos clients n’ont pas besoin d’infrastructures IT lourdes pour réussir leur projet de CDP. Un partenaire comme NP6 qui possède sa propre équipe d’intégration se connecte rapidement aux SI de ses clients sans qu’ils aient besoin d’en modifier la structure.  Ce qui nous permet de proposer à nos clients une flexibilité et une rapidité dans l’exécution d’un projet de CDP.

Data, tracking.A quels acteurs s’adressent vos solutions ? Des entreprises matures ? Des grands groupes ? Des PME ? Essentiellement dans une logique CRM ? Média aussi ?

J.-S. S : Nous sommes sur le marché des entreprises de taille intermédiaire et supérieure pour qui la digitalisation de leur relation client (CRM) est un enjeu majeur. Ces entreprises ont un besoin d’homogénéisation de l’actif data de leur entreprise (CRM, données transactionnelles, navigationnelles) et de réactivité aux différents canaux d’activation permettant une optimisation de l’activation marketing pertinente grâce à une vision 360 de leurs clients.

Des entreprises de votre secteur ont fait évoluer la notion de DMP vers celle de CDP « customer data platform ». Vous aussi semblez avoir adopté cette nouvelle manière de nommer les DMP de type CRM…

J.-S. S : Nous avons dès l’an dernier utilisé l’acronyme CDP ou DMP CRM pour caractériser notre solution. Il s’agit de la conséquence naturelle de la convergence entre l’histoire de NP6 en tant que réceptacle du CRM de nos clients permettant l’activation via e-mail/sms et de l’apport du savoir-faire d’Ezakus en termes d’unification de la donnée et de connaissance client.

Qu’est-ce que NP6 aujourd’hui en termes de clients, de ressources et de priorités de développement ?

J.-S. S : Nous sommes éditeur d’une plateforme en SAAS devant répondre à 80 % des besoins de nos clients en termes de collecte, de segmentation et d’activation de leur donnée en toute autonomie. Les 20 % restants représentent la part de spécificités que nos ressources apportent au cas par cas pour répondre aux problématiques de nos clients. C’est la marge de manœuvre qui nous permet, tel que je l’indiquais plus haut, d’être compétitifs face aux poids lourds du marché que sont Adobe ou Salesforce. Notre objectif est de conserver cet équilibre afin de maîtriser notre roadmap tout en apportant une réponse adaptée à nos plus de 500 clients. Pour assurer notre capacité d’innovation nous disposons de cellules produit et R&D dédiées à la conception et au développement de notre roadmap qui sont composées de 25 collaborateurs. L’intégration quant à elle est sous la responsabilité de notre équipe « professional services » qui est garante de l’intégration technique de nos solutions avec l’écosystème de nos clients. Cinq collaborateurs sont en charge de cette mission avec de nouvelles embauches prévues cette année.

 

Questions formulées par Luciana Uchôa-Lefebvre

 

L’article Le virage de NP6 à la suite de l’acquisition d’Ezakus (interview) est apparu en premier sur AD-EXCHANGE.FR *.

La réplique des éditeurs (partie 2 du dossier « Editeurs : quels nouveaux business models face à la mainmise de Google et Facebook sur les budgets média »)

0
0

Suite du dossier « Editeurs : quels nouveaux business models face à la mainmise de Google et Facebook sur les budgets média ». Lire la première partie

En réponse aux géants, les éditeurs mettent l’accent sur ce qui fait d’eux des médias premium, impartiaux et transparents dans un écosystème qui s’auto-régule ainsi que sur la créativité et l’innovation.

L’ADN des médias : contenu et contexte

Le plus souvent, les éditeurs entretiennent une relation paradoxale avec Google et Facebook, à la fois concurrents et partenaires technologiques.

Or, si les éditeurs cherchent à collaborer avec les géants, ils veillent néanmoins à conserver et à mettre en avant leur ADN de média premium qui repose sur des valeurs rassurantes pour les annonceurs :  la production d’un contenu éditorial de qualité, pertinent et fiable dont les informations auront été recherchées, analysées et vérifiées par les équipes de rédaction.

A cela s’ajoute un contexte ciblé et des emplacements publicitaires maîtrisés permettant d’offrir aux marques un environnement brand safe pour la diffusion de leurs messages.

Pour des régies telle que GMC Média (Groupe Marie Claire), il est primordial de faire les annonceurs bénéficier de ce type de contexte. Ali Koné, Directeur des opérations publicitaires de la régie explique : « Chez GMC Media, nous tâchons d’offrir à tous les annonceurs quels qu’ils soient un contexte premium brand safe, dans un univers qui va être complètement adapté à l’annonceur avec un ciblage poussé. Nous nous assurons par exemple de ne pas diffuser de publicité sur certaines pages de forums. »

Alors que les fake news prolifèrent sur la toile, véhiculées par la viralité inhérente aux plateformes sociales, la valeur du contexte offert par les éditeurs se retrouve renforcée. Les fake news sont un problème de taille, premièrement parce qu’elles nuisent à l’information du grand public et manipulent l’opinion (ex : Brexit et élection de Donald Trump) mais également parce qu’elles constituent un problème d’ordre publicitaire en générant de forts volumes d’audience qui seront monétisés. Les éditeurs ont conscience du rôle important qu’ils ont à jouer dans la purification du contenu et veillent à ne relayer aucune fausse information.

Ils encouragent également les acteurs de l’industrie à prendre des mesures fermes pour éradiquer les fake news.
Par ailleurs, les éditeurs constatent de nouveaux mouvements d’audience plutôt rassurants. D’après Alexis Marcombe, Managing Director de la régie Media.Figaro, une partie de l’audience comprend en effet de nouveaux internautes cherchant à vérifier l’information sur les sites média premium : « L’audience desktop est très stable depuis 5 ans alors que l’audience web mobile, in-app augmente tout comme sur la vidéo et le live. Cette croissance progressive de l’audience exprime une volonté des Français de se tourner vers de la qualité et un gage de réassurance. […] La qualité et la confiance en la marque permettent de maintenir un engagement très fort des audiences vis-à-vis des informations produites.»

Le phénomène rappelle en outre aux éditeurs et annonceurs l’importance de la transparence du contexte de diffusion mais pas uniquement. Les annonceurs sont devenus intransigeants sur les coûts, la provenance de la data, les méthodes de calcul de la data et des performances. Offrir cette transparence est un des atouts des éditeurs face aux géants. Dominique Blanc, VP Sales d’Adledge commente : « En tant que société éditrice de solutions de mesure, nous constatons deux dynamiques antagonistes sur le marché publicitaire. D’un côté, une fermeture avérée des environnements Google et Facebook qui utilisent l’obligation de mise en conformité avec la réglementation européenne pour interdire – ou tout le moins restreindre l’accès à leurs inventaires – pour la majorité des solutions de mesure. Et à l’inverse nous échangeons quotidiennement et en totale confiance avec de nombreux éditeurs dans un cadre véritablement transparent afin d’imaginer à leur côté des solutions data driven leur permettant d’être mieux rémunérés en échange des contenus qu’ils produisent. »

Les alliances : s’unir pour faire pencher la balance en faveur des éditeurs

Malgré les difficultés liées à l’hétérogénéité des environnements, les stratégies d’union représentent le meilleur moyen de garder une relative indépendance et compétitivité face aux géants, ce, grâce à la mise en commun de leurs actifs dans le but d’atteindre des volumétries inédites. Les membres de l’Alliance Gravity notamment déposent leurs données digitalisées (transactionnelles, de navigation, CRM, search,…) au sein d’une même et unique plateforme afin de donner naissance à de nouveaux segments issus d’une data beaucoup plus puissante et granulaire que ce que chacun est capable de construire individuellement.

Fabien Magalon, Managing Director d’Alliance Gravity explique : « La réussite de Google et Facebook repose sur une puissance instantanée importante, une granularité et diversité de data exceptionnelle sans oublier une plateforme singulière, facile d’accès et facile à utiliser permettant d’accéder à leurs offres.[…] De notre côté, nous essayons de reproduire l’ensemble des facteurs clés de succès des deux géants pour atteindre la masse critique en termes de couverture, de reach, d’audience mais aussi en termes de puissance et nombre de segments ».
En gardant la main sur l’ensemble de leurs assets et de leur data loguée, les éditeurs peuvent agir communément dans une logique de souveraineté.

Composés de professionnels du secteur (incluant parfois Google, récemment élu au conseil d’administration de l’IAB), les organisations telles que l’IAB ou le SRI agissent activement pour réguler l’écosystème, l’aider à maîtriser des modèles économiques en constante mutation et prévenir des risques qui menacent l’industrie. Lancé en décembre 2017, le label Digital Ad Trust a notamment été créé par ces deux acteurs en collaboration avec l’UDECAM, le GESTE, l’UDA et l’ARPP pour auditer et valoriser la qualité des pratiques publicitaires responsables : garantir la sécurité des marques, optimiser la visibilité de la publicité en ligne, lutter contre la fraude, améliorer l’expérience utilisateur ou encore, mieux informer les internautes sur l’utilisation de leurs données personnelles (essentiel à l’ère RGPD). Près de 60 % des éditeurs labellisés Digital Ad Trust font d’ailleurs partie de l’Alliance Gravity.

(la suite de ce dossier sera publié prochainement…)

Dossier constitué par Stéphanie Silo

L’article La réplique des éditeurs (partie 2 du dossier « Editeurs : quels nouveaux business models face à la mainmise de Google et Facebook sur les budgets média ») est apparu en premier sur AD-EXCHANGE.FR *.

Viewing all 124 articles
Browse latest View live




Latest Images